Ce blogue est fermé

Le 1er avril 2011, j’ai décidé de fermer le blogue Mon Memex que j’alimentais pendant les quatre dernières années. Je vous invite à visiter mon nouveau site à l’adresse pmlozeau.ca pour poursuivre la lecture de mes réflexions.

Le top 5 des articles les plus consultés :

  1. Apple iPad et les livres numériques
  2. Les problèmes de jelis.ca
  3. Tous les livres numériques de Jelis.ca sont lisibles sur un iPad
  4. Le piratage des articles de périodiques électroniques
  5. Changement SIGB = mécontentement du personnel

Il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée

Il n’y a pas de façon simple d’écrire ce qui suit. C’est la conséquence de vivre sa vie professionnelle en public.

Je ne travaille plus pour inLibro. De mon initiative personnelle, j’ai décidé de mettre fin à mon emploi.

La raison principale qui m’avait poussé à accepter le poste venait d’un désir inachevé de tenter l’aventure du travail autonome. J’avais notamment lu « Is Consulting For You? » en terminant mes études à l’EBSI. L’opportunité chez inLibro allait m’offrir une base solide pour m’aventurer dans cette voie.

J’en suis finalement venu à la conclusion que l’emploi n’était pas pour moi. Pour être fonctionnel au jour le jour, j’ai besoin de collaborer dans une grande équipe et maintenir un contact avec les utilisateurs.

Il ne faut pas percevoir mon départ comme un mépris d’inLibro. J’ai toujours été favorable à une pleine prise de contrôle des systèmes d’information par les bibliothèques. Je ne serai tout simplement pas la personne qui facilitera l’appropriation des technologies du libre en bibliothèque.

Entre temps, je suis de retour dans mon alma mater. Pas pour les bibliothèques, mais pour le BCRP. Je vais prendre le temps de me familiariser dans mes nouvelles fonctions avant de vous en dire plus, tout en souhaitant que ma charge de cours puisse reprendre bientôt.

La saison pour être généreux

Le temps des fêtes commence, c’est le moment d’offrir des cadeaux à ses proches. C’est aussi le moment de l’année ou notre générosité est sollicitée pour plusieurs activités. Voici mes suggestions auxquelles j’ai contribué. À vous de trouver par la suite des récipiendaires dignes de vos dons.

Chaque année depuis 10 ans, la Fondation pour l’alphabétisation collecte des livres neufs qui seront donnés à des enfants pauvres âgés de 0 à 12 ans. On m’a présenté la campagne La lecture en cadeau pendant mon passage à l’EBSI. J’y trouve toujours un plaisir à choisir des livres pour enfants. Par contre, je vous encourage à faire vos achats dans des librairies indépendantes et déposer les livres dans les boites qui sont en bibliothèque.

Au niveau culturel, je visite le Centre Canadien d’Architecture depuis quelques années et l’année dernière, je suis devenu « Ami » pour y entrer gratuitement en tout temps. Cette année, l’abonnement est seulement 20$ en raison des célébrations du 20e anniversaire. J’en ai aussi profité pour ajouter un don. Je visite l’endroit trop souvent pour seulement payer l’abonnement annuel.

Pourquoi ne pas faire un don à Wikipédia? C’est probablement le site web sans but lucratif que vous utilisez le plus souvent. Un don à la fondation assure beaucoup plus que l’hébergement d’une encyclopédie sans publicité. Voici la présentation sur le site :

La Wikimedia Foundation, Inc. est une organisation caritative à but non lucratif ayant pour but d’encourager la croissance, le développement et la distribution de contenus libres et multilingues, et de fournir gratuitement au public l’intégralité de ces projets basés sur des wikis. La Wikimedia Foundation fait fonctionner quelques-uns des plus importants projets de l’édition collaborative, en particulier Wikipédia, un des 10 sites le plus visités au monde.

Je dois admettre que c’est Ed Summers qui a inspiré cette action avec son billet remerciant Wikipédia.

Il faut aussi donner à des gens qui en ont vraiment besoin. La guignolée du web se veut la version en ligne des autres campagnes similaires auxquelles nous sommes habituées. Voici l’introduction sur le site:

Donnez! La guignolée du webCroyez-le ou non, certaines personnes n’ont pas accès à Internet et ne peuvent manger trois repas par jour. Mais vous pouvez changer les choses… un clic à la fois!

J'ai enregistré mabiblio.ca

Le mercredi 11 novembre s’ouvrait le Premier Congrès des milieux documentaires du Québec. À 13h avait lieu un atelier technique exclusif du Groupe Archambault sous le titre « Le Groupe Archambault inc. et la vente de livres numérique ».

J’ai décidé d’assister à cet atelier pour avoir un aperçu du « pitch de vente » d’Archambault sur les livres numériques à mes collègues du monde des bibliothèques. Après quelques statistiques sur les résultats de Jelis.ca, un VP d’Archambault nous annonce en grande primeur que l’entreprise développe un site de vente en ligne de livres numériques pour les bibliothèques.

Les diapositives font la démonstration d’un site web sous le nom de mabiblio.ca qui reprend le moule visuel de Jelis.ca. J’écoute le VP nous expliquer que mabiblio.ca fonctionnera comme le site d’achat de livres numériques pour les particuliers.

Un peu surpris de la nouvelle, je décide de vérifier la présence du site en question à l’aide de mon ordinateur portable. J’entre mabiblio.ca dans la barre d’adresse de mon navigateur web et j’obtiens un message de « Serveur introuvable ». Je me dis que l’annonce est prématurée et qu’Archambault n’a tout simplement pas créé de redirection ou de page de garde pour l’URL en question. Mon deuxième réflexe est de visiter Whois.net et vérifier si c’est bien Archambault qui est propriétaire de l’adresse. À ma grande surprise, l’adresse est indiquée comme disponible. Je pointe mon écran à ma voisine qui est aussi surprise que moi.

Je continue d’écouter la présentation et je m’aperçois que les impressions d’écrans démontrent des livres qui seront sur mabiblio.ca, mais qui ne sont pas disponible sur Jelis.ca présentement. J’en viens à la conclusion que cette présentation n’est que de la poudre aux yeux. À mon avis, mabiblio.ca était un projet fictif ou inventé en prévision du Congrès pour amadouer mes collègues des bibliothèques dans un climat où le livre numérique est le sujet de l’heure. (Quelqu’un ayant discuté avec Archamabult m’a laissé sous-entendre le contraire le vendredi de la même semaine.)

C’est suite à cette réflexion que j’ai sorti ma carte de crédit et j’ai fait l’achat du nom de domaine mabiblio.ca. C’est pourquoi, depuis le jeudi 12 novembre dernier à 11h, moment ou CIRA a validé mon achat, et jusqu’à la publication de ce billet, les gens qui tentaient de visiter mabiblio.ca aboutissaient sur mon billet: « Les problèmes de Jelis.ca ».

Il n’y a aucune trace des plans d’Archambault avec mabiblio.ca à l’exception des personnes témoins de la présentation. Ce qui laisse libre jeu à ce que le service soit offert sous un tout autre nom. Je ne pourrai donc pas profiter financièrement de la vente de l’adresse, comme certains m’ont suggéré. Archambault est en mesure d’utiliser une autre marque de commerce d’ici au lancement du projet. Entre-temps, j’aurai détourné les visiteurs potentiels du service vers ma critique de Jelis.ca.

En terminant, petit cours 101 sur le web. On ne fait pas une présentation d’un service en mentionnant son adresse URL si on n’a pas enregistré l’adresse URL au préalable.

Je passe chez inLibro

Le Premier Congrès des milieux documentaires du Québec avait lieu la semaine dernière. Je vous invite à lire le mot de bienvenue de Guylaine Beaudry sur cet exploit du milieu associatif de la documentation au Québec.

Si on s’est croisé durant le Congrès, vous connaissez cette nouvelle. En fait, le titre de ce billet dit tout. Après 15 mois comme bibliothécaire à l’Université de Montréal, j’ai accepté un poste de bibliothécaire chez inLibro. Une entreprise locale de solutions technologiques en logiciels libres pour bibliothèques. Notamment, koha et Drupal.

Pour ceux qui ne le savent pas, on m’a embauché en juillet 2008 à l’Université de Montréal pour travailler sur le projet pilote des thèses et mémoires électroniques. Le projet pilote est devenu réalité et fut lancé à l’ensemble des facultés le 1er octobre 2009. Tout fonctionne parfaitement de ce côté. À l’avenir, vous pourrez consulter l’ensemble des thèses et mémoires de l’Université de Montréal via son dépôt institutionnel numérique Papyrus.

Je commence officiellement chez inLibro en janvier 2010. D’ici là, je veux m’assurer d’une transition en douceur de mes responsabilités et surtout du projet des thèses et mémoires électroniques auquel je tiens.

Dans les prochaines semaines, je vais tenter d’écrire quelques billets sur ce que j’ai appris et retenu de mon travail sur l’équipe du dépôt institutionnel Papyrus et le libre accès en général.