Enrichissement de l’OPAC avec Google Book Search

Depuis jeudi, Google Book Search a publié son API pour l’utilisation de son contenu. Il a fallu 48h pour que Tim Spalding de LibraryThing publie le code pour afficher la page couverture des livres disponibles sur Book Search dans un OPAC. Cette fonctionnalité s’ajoute à celle déjà employée et qui permettait de renvoyer un utilisateur vers le contenu du livre disponible dans Book Search.

L’enrichissement de l’OPAC est la capacité d’ajouter des informations externes aux notices MARC dans l’affichage des résultats de recherche du catalogue. On inclut dans ce type d’enrichissement, la page couverture, la table des matières, la description du livre, les critiques du livre et parfois un extrait du contenu du livre.

Jusqu’à maintenant, les bibliothèques avaient quelques options avec des avantages et des défauts. Les services commerciaux du type de Syndetic Solutions et Content Cafe l’offraient par un abonnement payant. Il y a aussi le site Amazon qui offre le service gratuitement, mais demandait à ce que le clic de l’utilisateur sur la page couverture du livre retourne celui-ci au site commercial. Évidemment, il existe aussi le service d’enrichissement de la BTLF, qui tarde à être adopté.

Google est toujours à la poursuite de la nouvelle denrée rare, l’attention. En renvoyant les utilisateurs vers Google plutôt que chez Amazon, on accepte ainsi de fournir l’attention des usagers de bibliothèques en échange du contenu « gracieusement » fourni par Google.

Une jeune bibliothécaire dans le journal de l’université

Demain dans l’édition du 25 février 2008 de l’hebdomadaire d’information de l’Université de Montréal, le Forum, vous pourrez lire un article sur une diplômée 2007 de l’EBSI.

En effet, la chronique « Parlons des personnes… », est consacrée à Tania Siglinde qui est nouvellement bibliothécaire au service de catalogage de la Direction des bibliothèques de l’Université de Montréal. Cependant, elle est mieux connue à l’EBSI pour avoir été présidente de l’association étudiante de l’EBSI en 2006-2007.
L’article mentionne sa formation de musicienne et bibliothécaire, ainsi que son expérience au sein des communautés autochtones du Québec. Quelques lignes sont aussi consacrées à son rêve de voir naitre une discipline qui combinerait l’ethnologie à la bibliothéconomie.

Je mettrai à jour ce billet, une fois que le site Web du Forum aura placé son « nouveau » 😉 contenu en ligne, car ce lien est vide pour l’instant.

Mise à jour: Voici le lien vers l’article en question.

Évangélisme technologique

Les blogues sont un outil de communication efficace pour offrir son point de vue sur la place publique. Notamment pour confronter des idées et recevoir de la rétroaction sur celles-ci. Malheureusement, cette notion n’est pas toujours comprise par les administrateurs de différentes organisations qui craignent le concept d’évangélisme technologique.

Cette semaine, Nicole Engart a rouvert le blogue OpenSesame de LibLime. Elle annonce clairement ses couleurs et propose de discuter des enjeux entourant les logiciels libres en bibliothèque. Hier, elle a publié des liens utiles pour mieux saisir l’importance du logiciel libre, mais aussi deux liens qui mènent vers des bibliographies dont une sur les logiciels libres en bibliothèques. Je vous conseille définitivement l’ajoute du blogue à votre agrégateur de RSS.

L’OPAC dans un quotidien?

Les catalogues de bibliothèques sont un sujet de discussion fréquent pour le domaine de la bibliothéconomie, mais c’est un sujet plutôt rare pour les quotidiens.

Récemment, le Columbus Dispatch a brisé la règle en publiant un article qui traitait de l’implantation d’AquaBrowser dans les bibliothèques du Columbus Metropolitan Library.

Je suis surtout intéressé par la citation du directeur des technologies de l’information de la bibliothèque qui confirme l’état de la situation pour les interfaces de recherche:

« Everybody is moving toward a single-box search like you’ll see at Amazon.com or over at Google, » said Scott Fothergill, director of information technology for the library.

« We’re accommodating what people are used to seeing — people who just want to plug in a search term and get their list. »

Je suis aussi heureux de lire les commentaires des usagers de la bibliothèque dans l’article. Ceux-ci ne semblent pas apprécier l’affichage graphique de l’outil. Ce qu’AquaBrowser ose nommer « nuage », mais qui ressemble plutôt à une carte conceptuelle.

Je n’ai jamais trouvé utile la carte conceptuelle d’AquaBrowser. Le « nuage » permet bien de raffiner sa recherche en modifiant les critères de recherche, mais l’implantation et la représentation sont déficientes. Oui, car aucune trace du raffinement ne s’affiche à l’écran sauf des mots en surbrillances dans les notices repêchées.