Quelle était ma surprise hier quand j’ai lu le dernier billet de Nicolas Morin qui traitait des microformats. De tous les champs d’intérêts sur la biblioblogospère que nous avons en commun moi et M. Morin, c’est le dernier que je m’attendais à voir ressortir sur son blogue.
J’ai entendu parler des microformats pour la première fois dans un épisode de la baladodiffusion de Jon Udell. J’avais évidemment noté l’existence d’un livre sur le sujet et je suis présentement en train de le lire.
Les microformats ont beaucoup de potentiel sur le Web, surtout en ce qui a trait au Web sémantique. Car comparativement au modèle complexe RDF et son frère OWL, les microformats utilisent du simple XHTML validé W3C pour créer du sens avec très peu de code. Les microformats sont donc à la portée de n’importe quel développeur Web.
À ce moment-ci, les microformats pourraient voir un intérêt du côté de la portabilité des données qu’on retrouve dans les réseaux sociaux. Le cas récent de Rober Scoble qui a tenté de sortir des informations de Facebook à l’aide d’un outil de capture de données d’écran aurait pu être évité si Facebook supportait des microformats comme hCard et XFN.
Pour le monde des bibliothèques, on pourrait se poser la question sur l’utilisation des attributs « rel » pour alimenter le modèle FRBR et relié les œuvres, les expressions, les manifestations et les items ou rel-license pour la gestion des droits.