Libre accès pour la CLA

Ce billet a été publié sur le blogue collaboratif EBSI 2.0 en premier lieu et importé par la suite sur mon blogue personnel.

Bonne nouvelle via Michael Geist pour terminer la semaine. La Canadian Library Association annonce sa politique sur le libre accès pour faire suite aux recommandations contenues dans le rapport du groupe de travail sur la question.

  • CLA will providefor full and immediate open access for all CLA publications, with the exceptionof Feliciter and monographs The embargo period for Feliciter is one issue, and the embargo policy itself will bereviewed after one year. Monographs will be considered for open accesspublishing on a case-by-case basis.
  • CLA actively encourages its members to self-archive in institutional and/or disciplinaryrepositories and will investigate a partnership with E-LIS, the Open Archivefor Library and Information Studies.
  • CLA willgenerally provide for the author’s retention of copyright by employing Creative Commons licensing or publisher-authoragreements that promote open access.
  • CLA willcontinue its long-standing policy of accessibility to virtually all CLA informationexcept for narrowly defined confidential matters (e.g. certain personnel orlegal matters).

Ce qui m’a marqué de cette nouvelle, c’est le fait que le Feliciter sera disponible en ligne lorsqu’une nouvelle édition est publiée. J’espère que la CBPQ et l’ASTED songent à la même stratégie, car c’est dommage de « dissimuler » du Web autant d’information pertinente.

Pour ceux qui ont accès à la version « papier » d’ARGUS, je vous suggère la lecture de l’article sur la Baladodiffusion et les bibliothèques de Véronique Parenteau paru dans le numéro printemps-été 2007. Pour ceux qui ont accès à Repère, …bein… ils n’ont toujours pas indexé le numéro d’automne 2006, donc il sera disponible en ligne d’ici à la fin de notre maîtrise probablement.

Moteurs de recherche collaboratifs

Ce billet a été publié sur le blogue collaboratif EBSI 2.0 en premier lieu et importé par la suite sur mon blogue personnel.

Les moteurs de recherche sur le Web sont un marché lucratif et plusieurs joueurs tentent l’aventure. Deux nouveaux sites utilisent une stratégie visant à inclure la participation des internautes dans l’amélioration des résultats de recherche.

Mahalo est un moteur de recherche qui n’utilise pas un nouvel algorithme, mais le travail d’êtres humains. Les résultats de recherche sont assemblées sur une page par des auteurs qui collectent des informations et des sites d’intérêts pour créer une bibliographie à partir d’une multitude de sources. On pourrait faire l’analogie que Mahalo est à la bibliographie ce que Wikipedia est à l’article encyclopédique. Comme le site est devenu public en mai, il est très pauvre en contenu. Un exemple de résultats pour Nicolas Sarkozy est disponible. Son aspect collaboratif provient du fait que les auteurs proviennnent du grand public et qu’ils sont payés pour rédiger les pages de résultats. Si l’aventure vous intéresse, le Mahalo Greenhouse est peut-être pour vous.

De son côté, Spock est un moteur de recherche pour trouver une personne ou des informations sur une personne. Dans un univers où être en mesure d’identifier quelqu’un sur le Web peut être difficile, ce moteur veut faciliter l’opération. Malheureusement, le site n’est pas encore public et nécessite une invitation. La mienne ne fonctionnait pas, mais une démonstration vidéo des fonctionnalités de Spock mérite qu’on s’y attarde. Son aspect collaboratif provient notamment du fait que le visiteur inscrit peut associer des descripteurs (tags) et voter sur la pertinence des descripteurs associés par d’autres internautes.

Prêt de documents numériques

Ce billet a été publié sur le blogue collaboratif EBSI 2.0 en premier lieu et importé par la suite sur mon blogue personnel.

Un article intéressant qui est passé par une très bonne source d’information, nous apprend que certaines bibliothèques allemandes vont lancer un service de prêt pour des documents numériques avec l’aide d’un partenaire commercial.

La compagnie DiViBib GmbH servira de fournisseur de contenu comprenant de la musique, des documents sonores et audiovisuels ainsi que de livres numériques à partir d’un site Web. Évidemment que la protection des droits d’auteurs passe par les technologies habituelles de DRM. ce qui veut dire qu’un document perd sa capacité d’être lù à la fin de la période de prêt, mais ne nécessitera pas le retour à la bibliothèque. 😉 Fait intéressant mentionné dans l’article, le même document ne peut pas être emprunté en même temps par deux usagers.

Ce type d’entente commercial rappel l’article bidon du New York Post qui affirmait que la bibliothèque publique de Brooklyn explorait l’idée d’un partenariat avec le service en ligne Netflix. Netflix est un service payant en ligne qui remplace notre club vidéo par des emprunts de DVD livrés par la poste. Cependant, un autre blogue nous pointait vers une bibliothèque publique du Rhode Island qui offre la possibilité à ses usagers d’emprunter des films, ne figurant pas dans la collection de la bibliothèque, par l’entremise du service Netflix. Le but de la bibliothèque du R. I. est d’utiliser son compte Netflix comme une source de documents pour le PEB au même titre qu’une autre bibliothèque.

One Laptop Per Child…entre mes mains

Ce billet a été publié sur le blogue collaboratif EBSI 2.0 en premier lieu et importé par la suite sur mon blogue personnel.

Samedi 19 mai dernier, j’ai assisté au BarCamp de Montréal. À ma grande surprise, j’ai eu la chance d’essayer deux OLPC qui avaient été apportés par un participant que je n’ai malheureusement pas croisé. J’ai découvert plus tard, qu’il était le directeur du contenu pour le projet OLPC.

Petit rappel historique, en janvier 2005, Nicholas Negroponte du MIT présente à Davos son projet d’un portable de 100$US pour les jeunes dans les pays en voie de développement. Le projet à fait son chemin et les dernières nouvelles semblent annoncer le déploiement des premiers modèles.

À première vue, l’ordinateur ressemble à un jouet pour enfant. C’est parfait, car c’est le public cible du produit. Au premier contact, c’est plutôt compliqué comme utilisation. Le menu utilise très peu le texte et toutes les applications sont identifiées avec des icônes. Je dois vous admettre que j’ai finalement été en mesure de comprendre les différentes fonctionnalités après un bon 15 minutes de bidouillage. Je vous épargne une tentative d’énumération des fonctionnalités techniques qui sont beaucoup mieux expliquées sur le site du projet. Je dois cependant faire l’éloge de l’écran qui permet d’être utilisé comme lecteur de livres numériques et dans toutes les conditions d’éclairage.

Dans l’ensemble, l’appareil semble prêt pour accomplir les objectifs du projet. Cependant, un reportage récent diffusé sur une chaîne télévisée étatsunienne présentait l’existence d’une certaine compétition dans le marché des ordinateurs portables à vocation humanitaire. Cette situation risque-t-elle de ternir le projet ou favoriser une amélioration du produit par la compétition?

ps: Merci à Mark qui a eu la gentillesse de prendre et de me faire parvenir les 2 photos!